Paradise lost. vol 2

Résumé:  « Ce jour-là, je t’ai vraiment embrassée »

Quand Ririka apprend la vérité de la bouche de Yû, elle n’en revient pas. Pourquoi? Alors que la jeune fille ne sait plus quoi penser, ils se retrouvent contraints de partager la même chambre pour tout une nuit… !?

Résumé: J’ai lu le second tome après une lecture mitigée du premier. Et j’ai trouvé que dans ce tome-ci, les dessins étaient beaucoup mieux, là ou parfois je n’étais pas convaincue dans le tome précédent, je les ai bien aimé ici. Cependant le fond de l’histoire me gêne un peu, en fait je dirais plutôt que c’est la manière dont agisse les personnages, en particulier Yû, qui m’agace, même si Ririka est pas mal aussi …

Le fait qu’ils soient cousins ne me dérangent pas vraiment car même si la famille est proche, on peut supposer qu’ils sont des cousins assez éloignés. Et attention, ce que je vais dire ne vas pas vous spoiler car, de une dans un shojo on s’y attend, et de deux car ça se passe vers le début du manga. Ririka veut essayer de sortir avec Yû pour voir ce que ça donne. L’histoire de la nuit qu’ils passent ensemble occupe uniquement le premier chapitre, et malgré un moment marrant dedans, ce n’est vraiment pas ce qui compte le plus dans ce tome. Ici, Ririka apprend donc à voir Yû sous un nouveau jour, et même si leur relation évolue, ce qui est un bon point pour un shojo car en général cela prend quand même un millénaire pour rien… beaucoup d’autre chose ont fait que cette saga n’est finalement pas pour moi.

Au niveau des personnages, j’ai trouvé que Ririka était vraiment très clichée et vraiment pas dégourdie. Et même si en temps normal cela ne me dérange pas vraiment car je pars avec l’idée que l’héroïne sera quand même assez niaise et carrément fleur bleue, ici ça m’embête. Mais je pense que j’ai du mal avec ce personnage à cause de Yû. Ririka a un grand cœur, et ne se rend pas compte lorsqu’on abuse d’elle, ce que je trouve dommage parce qu’elle se fait presque marcher sur les pieds alors qu’elle est censée être celle qui a de l’autorité. Yû, lui continue sur sa lancée du premier tome, à savoir faire semblant d’être fragile pour que Ririka s’occupe de lui, et j’ai vraiment envie de l’étrangler parce-que même s’il est mignon, il n’a pas le droit de rendre Ririka inquiète par; du moins c’est comme ça qu’il dit; « amour ». C’est pas de l’amour ça, ce n’est même pas de la jalousie, en plus c’est mignon parfois dans romans lorsque le mec est jaloux alors qu’il se la joue « je m’en fous de toi », mais là, là ! Là, ça m’énerve, parce-que même quand Ririka en a marre et qu’elle essaye de le rendre autonome, il revient à la charge et fait quelque chose qui alarme Ririka, parce-qu’elle aime quand même Yû, et que c’est normal de se faire du souci pour les gens qu’on aime, sauf qu’elle ne se rend pas compte qu’il ait ça par pur et simple égoïsme. Et ça me rend malade parce que je trouve vraiment que ce qu’il fait, c’est la privée de liberté. Et ça m’agace aussi parce que je sais ce que ça fait d’être comme Ririka parce-que moi aussi, je n’arrive pas à dire non et essaie de faire plaisir à tout le monde, parfois à mon détriment, alors voir quelqu’un causer sciemment du tourment à une fille gentille et qui fait de son mieux pour les autres, ça me donne des envies de meurtres. Enfin je vais m’arrêter là parce-que sinon je pourrais encore m’énerver pendant une bonne heure …

 Après ça, l’histoire pourrait être sympa, il se passe beaucoup de chose dans ce tome, mine de rien, et je trouve ça vraiment désolant que les ( surtout le) personnages principaux viennent occulter le reste, parce-que du coup, je suis vraiment passé à côté des moments « importants » de ce tome. Je voulais voir si l’histoire allait évoluer d’une bonne manière et je n’ai pas été convaincue par le second tome. Pour moi, cette saga s’arrêtera là avec, malheureusement, une histoire qui ne m’a pas satisfaite.

Note: 2,5/5

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